Big band Quoi de neuf docteur
51° below doc 033 presse

 

jazzman janvier 1997

 

le monde 8 mars 1997

 


improjazz 31/01/1997
Voix du nord 18 janvier 1997

51° below DOC 033

Pour « 51° Below », le son est d’emblée beaucoup plus costaud (live aussi, mais en studio), et le titre de Herbie Hancock qui fait l’ouverture, « Jungle Hurricane », dynamite d’entrée; il faut dire que le percussionniste s’appelle François Verly et le batteur Benjamin Henocq et que le groupe est encore sous le choc d’une tournée qui les a amené entre autres à Groeningen (au passage, salut à Marcel et Kees, les deux « amis concurrents » et organisateurs de festivals dans cette belle commune des Pays-Bas). Autant la prise de son du Dunois est réaliste, et forcément limitée, autant celle du studio « Pee Wee » est efficace. Le titre « Web » en donne toute la mesure, où successivement François Thuillier, François Verly, Philippe Botta (flûte) et Pierre de Bethmann (p) interviennent de manière libre, quasi Cerryesque. Enfin l’humour qui apparaît dans les titres (« Kilomètre 134 ») transpire dans la musique, en racontant un vécu sincèrement rocambolesque. Serge Adam dirige l’un des big-bands les plus forts du moment en Europe, rien à voir avec les mascarades aseptisées gouvernementales, et il faut lui donner les moyens de poursuivre l’expérience.
Philippe RENAUD

Drôle de big band en vérité que ce rassemblement de solistes qui, de temps à autre sous le nom de «Quoi de neuf docteur », mettent en commun leurs expériences individuelles. Cette fois Serge Adam, l’un de nos meilleurs trompettistes post-bop, mais aussi grand fédérateur de la scène jazzistique française et pierre angulaire de cet orchestre signe toute les compositions: dix-sept pièces réparties en quatre suites, au cours desquelles les solistes s’expriment sans véhémence disgracieuse, sans souci de mise en avant d’une individualité. Chaque intervention servant au contraire de ponctuation à un vaste mouvement d’ensemble. Et tout cela sonne formidablement juste: une cohésion sans faille qui maintient le fragile équilibre entre la tradition et la volonté d’innovation; une osmose d’énergies et de bonheurs de jouer tout à fait perceptible à l’écoute.
B.de W.

 

Jazz magazine mars 1997   NRC Handelsblad Mai 1996  


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Nova mag mai 1996